« London » de Caroline Moisan est bien plus qu’une représentation de la ville. C’est une méditation sur la mémoire, le mouvement et l’identité urbaine. À travers son utilisation des couches, des reflets et des superpositions, l’artiste parvient à capturer l’essence insaisissable de Londres un jour de pluie : une ville à la fois ancrée dans son histoire et en constante réinvention. Cette œuvre invite à la contemplation et au questionnement : La jeune femme regarde t-elle ces deux silhouettes sous leur parapluie ? L’artiste montre que la ville, avec tout son tumulte et sa densité, est avant tout un espace humain, où les instants fugaces et les reflets fragmentés construisent un récit universel.
Cette peinture est une œuvre qui mêle habilement le réalisme et l’abstraction pour plonger le spectateur dans une vision en reflet d’une vitrine de magasin. Au premier plan, une femme élégamment vêtue dont le reflet dans la vitre se fondre dans les couches environnantes. Deux silhouettes noires qui s’abritent sous des parapluies viennent aussi en superposition et se mélangent aux fragments architecturaux d’une rue qui déploie en perspective. Cette composition, à la fois complexe et poétique, joue sur la transparence, les reflets et les couches visuelles pour évoquer une narration urbaine dense et fantasmée. L’artiste construit une scène où les éléments se chevauchent et s’entrelacent, créant une image qui semble en perpétuelle évolution. La superposition des personnages, des bâtiments et des reflets confère à l’œuvre une profondeur où chaque détail invite à l’exploration. Les reflets jouent un rôle clé dans cette composition. Ils rappellent les vitrines des magasins ou les surfaces vitrées des rues animées, transformant l’environnement en un puzzle visuel où chaque fragment est une pièce d’un tout plus vaste. La palette de couleurs oscille entre des tons chauds et des teintes froides, capturant l’essence de la ville dans sa dualité. Les bruns et les beiges évoquent le caractère historique et intemporel de Londres, tandis que les verts, bleus et gris ajoutent une modernité discrète et une mélancolie propre aux environnements urbains. L’œuvre invite le spectateur à considérer la ville non pas comme un simple décor, mais comme un organisme vivant, où chaque reflet, chaque ombre et chaque silhouette raconte une histoire unique.
« London » – Caroline Moisan – Peinture numérique – 2024
Impression encre pigmentaire sur papier fine art Hahnemühle
Tirage limité – Certificat authenticité
Disponible dans d’autres tailles : 21×29,7 / 40×50
Prix sans cadre – Frais de port non inclus
Expédition sécurisée en tube